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Retours et Témoignages

  

André Comte-Sponville (voir texte ci-contre à droite) propose de cultiver sa vie et sa sexualité du côté de la puissance, de la jouissance, de l’action, de la joie et de la plénitude : désir d'apprentissage, de découverte, de plaisirs, d'harmonie sexuelle, corporelle, spirituelle.

Des hommes, des femmes et des couples témoignent de leurs motivations pour venir vivre une démarche en arts sensuels :

 


"Plaisir d'éveiller mes sens et mon érotisme par le massage."
"Connaître, reconnaître et honorer mon corps."
"Prendre soin de ma sexualité dans un cadre respectueux, ouvert et créatif."
"Être massée sensuellement sans avoir à donner en même temps..."
"Développer ma capacité à recevoir."
"Explorer des chemins de jouissances et d'extases sexuelles."
"Intégrer ma ménopause avec confiance"
"Accorder du soin à mon périnée, avant et après mon accouchement."
"Ma motivation pour les massages sexuels, il me semble évident de donner la réponse : c'est vital et c'est génial. Mais cette simplicité n’est pas universelle."
"Le plaisir du contact, le plaisir qui se répand comme une onde dans tout mon corps. Le plaisir d'être caressée à un endroit de mon corps que j'aime particulièrement.
"C'est de mieux connaître mon corps et mes organes, de mieux me contrôler..."
 

 

Comte-Sponville souligne que le désir fait "très souvent l’épreuve de la frustration", frustration qui demande d'être restaurée  (soins et besoins). Il y a donc aussi des personnes qui viennent arpenter la voie des arts sensuels car :


"J'ai besoin d'un travail en lenteur et subtilité pour m'aider à soigner mes blocages..."
"Je n'éprouve rien sexuellement depuis longtemps..."
"Depuis ma ménopause, mon corps réagi différemment, ça me perturbe beaucoup, est-ce normal ?"
"Je fantasme beaucoup mais ressens peu de choses dans mon corps."
"J'apprends à faire confiance à un toucher d'homme."
"Je manque de tendresse."
"Mon désir sexuel est très faible."
"J'éjacule trop vite et dès que l'on touche mon sexe."
"Je n'ai pas d'orgasmes quand mon partenaire me pénètre."
"Après mon opération d'un cancer du sein, j'ai peur de mon corps..."

 

  

 

 

" ... la notion de prendre ou donner du plaisir s'évanouit. Ton approche est une invitation à incarner le plaisir, à être dedans, être avec, habité et habiter du/le plaisir. Le fameux instant présent. Pas de résistance, pas de barrière, pas de frein, pas de tabou, juste le goût à fêter le plaisir originel."

Gaëlle

 

" Merci de m'ouvrir cette espace de rencontre et, par ta présence claire, me permettre de vivre totalement ce qui est mûr et prêt à se dévoiler."

Julien

 

" Je suis vraiment heureuse de pouvoir partager autant de belle choses avec toi. Après notre séance de hier je me suis sentie enveloppée dans la douceur et l'élasticité que tes tissus et toute ta personne dégagent. C'est contagieux et ça me fait un grand bien."

Anna

 

" J'ai l'impression d'avoir éliminé un lourd paquet de dureté, et j'accueille avec un immense plaisir cette sensation de malléabilité : une vivacité et un bonheur d'être assez exceptionnels. "

Karine

 

" Comme le cadre que tu mets est clair à mes yeux, cela me permet d'être l'observatrice de mes pensées, de mes vulnérabilités, de mes pires peurs."

Louis

 

" En ce qui me concerne, je n'aime pas qu'un homme me masse à cet endroit-là. Je fais du massage pour le plaisir ! Pour moi sexualité et massage sont deux choses TRES DIFFERENTES. Je ne souhaite pas MELANGER !"

Jeanne

 

"Un grand merci pour cet excellent massage et le cours d’introduction à la pratique sensorielle. Ça ma permis d’être à l’écoute de mon corps (en accord avec moi-même). Très bénéfique pour les échanges d’énergies. "

Pierre

 

" Ce feu sacré que j'ai contacté m'est monté au coeur, dans l'après-midi et aujourd'hui plusieurs fois, et ma serré à presque couper le souffle. Alors j'y mets de la douceur et respire le calme
et ça passe.
"

Aline

 

" Je voulais te remercier pour ce superbe travail et partage avec toi. Ma yoni a une toute autre consistance comme une terre ocre moelleuse et totalement en vie. Je la sens pulser entre mes cuisses et c'est bon."

Maria

 

" Avec toi j'ai pu vivre l'expérience de la distance, de l'espace dans la proximité et dans le toucher. Pour moi c'est formidable car ça me permet d'intégrer encore plus complètement ce que je vis : l'accueil de mon désir sexuel, de mon énergie sexuelle masculine et son appropriation. "

Christia

 

" J'aime découvrir
peu à peu.
Il n'y a plus de combat,
plus de mission.
Il reste un jeu d'équilibre ; un balancement, une ondulation corps à coeurs en lâcher-prise.

Je m'apprivoise et
suis de plus en plus présente en mon coeur intérieur."
"

Isabelle

 

"De retour chez moi, je souhaite prendre le temps de te remercier pour notre rencontre. Je suis encore imprégné de mon exploration sensuelle qui correspondait exactement à ce que je souhaitais. "

Alain

 

" Un oiseau a chanté, une onde de lumière est entrée, une onde de chaleur a caressé mon cœur blessé.
La joie est revenue, un miracle s’est accompli.
"

Julie

 

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Le désir

 Voici un magnifique texte d'André Comte-Sponville.

Le philosophe aborde la question du désir et lui offre une définition simple et libératrice.

Extrait du texte que vous pouvez trouver
sur le net.

 

 

 

André Comte-Sponville :
L’étymologie, en l’occurrence, correspond à la définition la plus usuelle du désir : il serait un manque. C’est une définition qui traverse toute l’histoire de la philosophie [...] jusqu’à Sartre, qui écrit dans L’Être et le Néant que “l’homme est fondamentalement désir d’être” et que “le désir est manque”. [...] Définir le désir comme manque n’est donc juste que si, et seulement si, tout désir est manque. Or, il nous arrive très souvent de désirer ce qui ne manque pas… [... ] J’ai grand peine à concevoir le désir sexuel comme un manque : c’est l’impuissant, la frigide ou le frustré qui manquent de quelque chose, pas les amants comblés et dispos qui sont en train de faire l’amour ! [...] Faire l’amour, c’est désirer l’homme ou la femme qui est là, qui ne manque pas, qui se donne, dont la présence (non l’absence ou le manque) nous comble. Mon expérience intime de la sexualité n’est pas du tout du côté du manque !

Ma définition du désir, c’est qu’il n’est pas un manque : il est une puissance, une force, une énergie, il est l’expression en nous du conatus, c’est-à-dire de notre puissance d’exister, d’agir et de jouir. S’il apparaît souvent comme manque, ce que je ne conteste pas, c’est que cette puissance d’exister, d’agir et de jouir fait très souvent l’épreuve de la frustration, si souvent qu’on a fini par croire que c’était là son essence. [...] Si j’ai raison de penser que le manque n’est pas l’essence du désir mais son accident, supprimer le manque c’est au contraire revenir à la positivité du désir lui-même, c’est-à-dire à cette pure puissance d’exister, d’agir et de jouir, en tant qu’elle ne manque de rien. Ma lecture du bouddhisme - dont je ne suis pas un spécialiste, mais sur lequel j’ai essayé de m’informer un peu sérieusement - est à l’opposé du nihilisme. Le Bouddha tente de nous faire comprendre comment on peut se libérer du manque, sans pour autant se libérer de ce que j’appelle le désir, disons de la puissance de vivre, ce qui reviendrait à mourir. La sagesse que je cherche est du côté de la vie, et non pas du côté de la mort. Si bien que le détachement est une espèce de conversion du désir, et cela dans la mesure même où le plus souvent nous ne savons désirer que ce qui nous manque - sur ce point, Platon a raison -, alors qu’au contraire la plénitude, qui est l’absence du manque, peut être vécue bien davantage dans le détachement. Si c’est le manque qui nous attache, il faut se libérer de cet attachement, donc du manque. Et pour ce faire, il s’agit non pas de supprimer tout désir, ce qui reviendrait à se suicider ou à tendre vers la mort, mais au contraire de convertir le désir pour obtenir qu’il ne soit plus dévoré par le manque, pour qu’il soit du côté de la puissance, de la jouissance, de l’action, de la joie - de la plénitude.

 Le désir c'est : être-en-vie. Contrairement à avoir-envie. Le désir est de l'ordre de l'être, pas de l'avoir.